L’ancien Vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund a réagi ce vendredi, au micro de nos confères de la Rfi, sur le communiqué du bureau du président de l’Assemblée nationale congolaise. Ce communiqué qui fait état d’une sanction disciplinaire à l’encontre du désormais président de l’Alliance pour le Changement AC, suscite des réactions à travers le monde. Ce qui fait que Jean-Marc Kabund pointé du doigt par certains membres de son institution, a rétorqué sans ambages.
S’agissant de ladite sanction disciplinaire l’Honorable Jean-Marc Kabund, président de l’Alliance pour le Changement, AC a répondu en ces termes : « D’abord Il faut considérer la démarche comme l’expression d’une panique ou d’une peur. Cela démontre que l’Assemblée nationale est désacralisée. Elle est devenue une véritable caisse de résonnance dans laquelle on assiste à des scènes de règlement de compte.», a-t-il répondu avec une ferme assurance.
D’ajouter, Jean-Marc Kabund a questionné ledit communiqué et ses auteurs : ‘‘Je voudrais savoir quelle disposition donne le pouvoir au bureau de l’Assemblée nationale d’ouvrir un dossier disciplinaire à l’encontre d’un député ? Quel député aurait suivi la même procédure que moi ou je-suis le premier ? », s’est-il interrogé au micro de nos confrères de la Rfi.
Quant à la question de son mandat du député, Jean-Marc Kabun-A-Kabund répond à ses détracteurs : « La Constitution est claire. Un député national élu sur une liste appartient à celle-ci donc au parti. Mais dès lors que le parti l’exclu, le député garde son siège. Un député ne peut perdre son mandat que s’il a délibérément quitté son parti. », a-t-il indiqué.
S’agissant de la question liée à des éventuelles alliances avec d’autres partis politiques, Jean Marc KABUND répond à ses termes : » Nous n’avons pas créé ce parti pour faire de la figuration ou pour accompagner qui que ce soit ; nous nous proposons une réponse à pas mal des questions que les peuples se posent, nous estimons que le parti doit présenter des candidats à tous les niveaux », s’est-il exprimé.
Prince Christophe TSHIABU