RDC : Jean Marc Kabund annonce son parti politique

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C’est durant un  point de presse tenu ce lundi 18 juillet 2022 dans sa résidence que l’ancien président de l’UDPS l’Hon. Jean Marc Kabund-A-Kabund a dévoilé  le nom de son parti politique. Il s’agit de l’Alliance pour le Changement, AC. Après plusieurs mois de méditation, le désormais président de l’Alliance pour le Changement a brisé   le silence tout en apportant  des éclaircissements sur sa destinée politique.  

D’après Jean-Marc Kabund, l’Alliance pour le Changement est un Parti de gauche qui prône la sociale démocratie et qui a comme devise : « Liberté, égalité et Justice ». Il a annoncé que son parti politique féra l’opposition contre l’actuel régime pour des raisons ci-après : l’absence d’une vision claire et d’un leadership convaincant dans le chef du président Félix Tshisekedi et d’autre part, l’incompétence notoire et la me gestion institutionnalisée caractérisée par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’Etat.

Pour lui, la proposition d’une nouvelle offre politique considérée comme alternative crédible à l’échec du régime Tshisekedi, en vaut son pesant d’or. Dans son allocution, Jean Marc KABUND dit qu’il a essayé en vain de rappeler à l’ordre son ancien collaborateur et l’actuel challenger Félix Tshisekedi, mais sans succès. «  Jour et nuit, nous avons été  avec celui avec qui nous avons pensé incarner ladite vision qui consiste à améliorer les conditions sociales de nos populations à travers une gestion orthodoxe de la chose publique, d’où la célèbre phrase « le Peuple d’abord »,  a été sapé selon lui par le président Félix Tshisekedi.

Jean Marc KABUND estime que le fait de rejeter la faute aux autres, est une véritable fuite en avant et un mensonge d’Etat. Au cours toujours de son point de presse, le président du parti Alliance pour le Changement a dressé un résumé  des objectifs principaux de  son parti. « l’Alliance pour le Changement se veut le champion de la pratique de l’équité, de la justice et du droit, de la protection et la sécurité sociale ainsi que de la quête permanente du bonheur partagé, en réalisant un équilibre intelligent entre l’Etat, le patronat et les salariés ; en mettant en œuvre des mécanismes nouveaux de redistribution équitable des richesses du pays et de contrôle des finances publiques, tout en luttant contre la corruption, l’impunité, le tribalisme, le trafic d’influence, le clientélisme, le népotisme et le laxisme baignant  dans la gestion de la chose publique », a-t-il indiqué.  

Prince Christophe TSHIABU