RDC: l’ANR préoccupe les organisations de défense des droits de l’homme

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L’association congolaise pour l’accès à la justice ACAJ, et Justicia Asbl condamnent les arrestations arbitraires orchestrées par l’Agence nationale de renseignement, l’ANR.  C’était au cours d’un point de presse co-animée ce vendredi 2022 au siège de l’APAS, sis à la Gombe que ces organes de la société civile l’ont fait savoir. L’affaire Jimmy Kitenge, était entre autres un des sujets évoqués au cours de cette rencontre.

Ces ONG de défense des droits de l’homme exigent la libération de toutes les personnes incarcérées arbitrairement.  Selon un rapport qui  fait état d’un monitoring, ces structures de la société civile dressent un bilan  de trente (30) cas d’arrestations arbitraires opérés par l’ANR à Kinshasa, Lubumbashi et à Kamina. Elles demandent que les personnes soupçonnées aient accès à la justice équitable, conformément à l’article 17 de la constitution et des autres lois de la République.  

« Les trente cas que nous avons inventorié, documenté établissent clairement que ces dispositions de la constitution, n’ont  pas été respectées, observées par nos compatriotes, hommes et femmes qui se sont engagés à servir l’Etat au sein de ce service, ce qui est une chose inadmissible », a indiqué maître Georges Kapiamba, avocat et défenseur des droits humains, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ.  

Toujours au cours de ce même point de presse, le cas de l’arrestation de Jimmy Kitenge a été évoqué. S’agissant de ce cas, maître  Timothée Mbuya Secrétaire exécutif   de l’ONG Justicia Asbl, a son à tour condamné fermement les actes de torture, posés par les agents de l’ANR.

Tous les deux avocats ont eu à condamner les actes posés par l’Agence nationale de renseignement l’ANR. Selon eux, ces actes posés par ces derniers mettraient en péril l’Etat de droit prôné par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.  

BERETE O. Jack