En marge de la célébration du 14ème anniversaire de Télé50, son Directeur Général, Jean-Marie Kasamba, a été récemment l’invité d’une émission spéciale, animée par le journaliste Peter Tiani de Perfect-TV. Une émission au cours de laquelle cette icône de la presse congolaise est revenue notamment sur son parcours scolaire, académique et professionnel. Président de la section kinoise de l’Union de la presse du Congo (UNPC), Jean-Marie Kasamba n’a pas manqué de se prononcer sur la marche de cette organisation professionnelle, chargé de l’autorégulation de la presse.
Il a d’abord rappelé comment il s’est retrouvé à la tête de l’UNPC/Kinshasa.
‘‘C’est feu Kasongo Tshilunde, alors Président national de l’UNPC, qui m’avait intéressé pour prendre les rênes de cette organisation dans la ville de Kinshasa, parce qu’il appréciait notamment la façon dont gérais ma chaîne, Télé50 et voulais que j’en fasse autant dans le domaine de la presse.
Élu à 80% comme président de l’UNPC, section de Kinshasa, j’ai voulu transposé ma méthodologie de travail dans la gestion de l’organisation mais j’ai rencontré pas mal de résistance et d’incompréhension. J’ai connu ce qu’on appelle la diabolisation de l’intelligence de la part des journalistes kinois dont certains mettaient même en cause mon cursus.
Mais je ne me suis pas découragé. Je me suis occupé de tout le monde et je continue de le faire. J’ai montré le chemin et je continue à montrer le chemin.
Kasonga Tshilunde est mort, j’ai dit encore aux jeunes gens qui étaient là que je suis là pour vous encadrer, pour vous aider à devenir des vrais leaders. Malheureusement, leur peur injustifiée de JMK n’a pas facilité les choses’’, a-t-il expliqué.
Et au regard de la situation de léthargie qui caractérise actuellement le fonctionnement de la direction nationale de l’Union de la presse du Congo, Jean-Marie Kasamba a saisi cette occasion, pour annoncer son ambition de prendre les commandes du bureau national de cette organisation professionnelle.
« Aujourd’hui, je vous le dis, parce que je le sens comme un devoir, de régenter ce métier, d’encadrer ces journalistes, qui viennent me demander de m’occuper d’eux, qui apprécient mon leadership et qui veulent que je mette mon leadership au service de la direction nationale de l’UNPC. Désormais, je vais m’en occuper », a-t-il lâché, avec assurance, lui qui dit avoir toujours réussi dans tout ce qu’il entreprend.
JR MOKOLO