Dans son message via le réseau social X (ex-Twitter), le député national et Haut Représentant de Moïse Katumbi dans le Grand Katanga, Christian Mwando Nsimba Kabulo, a rejeté catégoriquement les accusations d’incitation à la haine tribale portées contre lui par l’Association Nationale des Victimes du Congo (ANVC).
« Qui veut noyer son chien l’accuse de rage, dit-on…. Je mets quiconque au défi de trouver dans mes propos du 25 décembre, devant les candidats Katumbistes (dont les Kasaïens), des accusations contre les ressortissants du Kasaï ou des motions des Talibans », a-t-il réagi à la dénonciation calomnieuse faite par le Coordonnateur de l’ANVC, Mhyrhand Mulamba, basée à Kananga, à travers une correspondance adressée le 02 janvier 2024 au Procureur de la Cour de Cassation et qui circule sur les réseaux sociaux.
Pour bon nombre d’observateurs de la vie politique congolaise, cette association est instrumentalisée par les détracteurs de ce proche collaborateur de Moïse Katumbi Chapwe pour saper son image dans l’opinion publique tant nationale et internationale, en le présentant comme l’auteur intellectuel des violences intercommunautaires qui se déroulent dans certaines localités du Grand-Katanga.
Et pourtant, ceux qui ont suivi la communication faite par Christian Mwando, le 25 décembre dernier, nulle part il n’a incité une quelconque communauté à s’attaquer à une autre communauté.
Bien au contraire, le Haut Représentant de Moïse Katumbi pour le Grand-Katanga avait appelé les congolais de toutes les provinces de la RDC (y compris ceux de l’Espace Grand-Kasai) à se mobiliser comme un seul homme pour dire non au hold-up électoral opéré par la CENI de Denis Kadima.
« Pour moi, je mets tout congolais au défi de prouver, à travers mes propos du 25 décembre 2023, mon implication dans l’incitation de la population à la haine ou à la violence. Et, aussi à quel moment et à quel instant, je me suis attaqué à mes compatriotes Kasaïens ni à une communauté vivant au Katanga.
Je pense que mes accusateurs n’ont aucune preuve, car les accusations formulées à mon endroit ne sont pas fondées. Je n’ai jamais prononcé des paroles menaçantes contre les ressortissants du Kasai.
Et d’ailleurs, étant intègre et rassembleur, je n’ai jamais utilisé ou mentionné dans mes propos le mot « Kasaïens » ou « Talibans », a martelé, Christian Mwando Nsimba Kabulo, répondant à une question de notre rédaction.
JRM