Le journaliste Stanislas Bujakera correspondant de jeune Afrique, directeur de publication à l’Actualité.cd et de correspondant de Reuters en République démocratique du Congo a été arrêté et jeté en prison pour avoir publié un article de presse du journal jeune Afrique sur son compte X ( ex twitter ) sur la mort du député National Chérubin Okende assassiné en juillet dernier à Kinshasa.
Tout à commencer à l’aéroport International de N’djili où le journaliste s’apprêtait à prendre le vol pour se rendre à Lubumbashi pour mission de travail et il a été arrêté par les éléments de la police judiciaire et conduit à la direction générale de la police congolaise où il a été auditionné sur l’article publié par le journal Jeune Afrique où il n’est pas auteur. Après 3 jours passés à l’auditorat général de la police, le journaliste Stanislas Bujakera a été conduit au parquet de la Gombe où il a été auditionné et accusé de la propagation de « propagation de faux bruits » et de « diffusion de fausses informations ». Il est mis en cause par les enquêteurs sur les sources d’un article publié le 31 août sur le site de Jeune Afrique, et qui n’est pas signé du journaliste mais de la rédaction. D’ajouter, il serait celui qui a publié les faux documents de l’ANR sur l’assassinat de Chérubin Okende.
Selon son avocat, on exige le journaliste de dévoiler sa source d’informations, chose qu’il n’a pas fait et après le deuxième jour au parquet, Bujakera a été jeté en prison.
Plusieurs journalistes congolais, du monde entier et médias du monde entier ont dénoncé cette arrestation et la menace de la liberté de presse en République démocratique du Congo et exigent la libération du journaliste qui n’est pas auteur de l’article publié par jeune Afrique d’où lui n’a fait que son travail et continue de réclamer la libération immédiate de Stanislas Bujakera.
Pour ceux qui disent que le président de la République serait impliqué dans son arrestation, Tina Salama Porte-parole du Président Félix Tshisekedi s’était exprimée sur son compte X ex twitter, disant que la présidence n’était pas concernée par ce dossier et n’était pas plaignante, car la justice est indépendante.
Prince Christophe Tshiabu
