Je me fais le devoir de commencer cet écrit par faire mien, cet adage populaire » On ne naît pas leader, on le devient « . Quand c’est bon, nous n’avons aucunement pas le droit de faire la fine bouche, au risque de se faire condamner par l’histoire.
L’homme dont je me fais le devoir de rendre hommage dans ces lignes qui suivent, mérite largement les hommages qui vont lui être rendus.
En effet, je me fais l’obligation de venter la vertu pédagogique légendaire de Louda Baldé, dont les politiciens au sens traditionnel devraient évidemment envier.
Nous avons tous suivi en début de semaine, pour être précis le lundi dernier, dans la file de la manifestation pacifique des jeunes de Dixinn centre 1, à cause notamment de leur maison de jeune, M. Louda Baldé de Parti de l’Unité et du Renouveau.
Oui, l’homme était présent, aux côtés des vrais gens, ou du moins de la Guinée d’en bas.
Cette présence n’étonne guère ceux qui connaissent et pratiquent l’homme. Car M. Louda Baldé, est cet homme politique qui ne se gêne pas de passer ses journées dans les milieux modestes, avec parfois des jeunes qui constituent de carcasses humaines. A cause de l’incurie des gouvernants qui se sont succédé au pavois de notre pays depuis tant et tant d’années.
Cet homme laisse le politiquement correcte à la guinéenne, qui dégouline avec la perfidie. Il ne fait donc pas dans la perfidie mondaine.
Cela relève de l’euphémisme que de le qualifier de l’espoir de la jeunesse sans repaire. Il l’est, ce n’est pas pour autant que des soi-disant grands médias n’en parlent pas assez, qu’il ne l’est pas pour autant. Ce n’est pas une humiliation que de reconnaître qu’on s’est trompé, mais bien une preuve de grandeur d’esprit.
C’est persister dans l’erreur qui fait des Claude. Comme dirait l’artiste, boire ou conduire, c’est à chacun de choisir. Le peuple au choix de revenir dans la gloire ou de finir dans l’obscurité.
L’échec en politique, c’est abandonner avant d’avoir réussi ! N’abandonnez donc pas Monsieur Baldé.
Daouda YANSANE Editorialiste