« En cas de victoire de Moïse Katumbi à la présidentielle, JP.Bemba prêt à faire un coup d’État pour imposer Félix Tshisekedi ! »

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Dans une interview avec le journaliste Christian Lusakweno de Top Congo FM, le Vice-premier ministre de la Défense nationale, en sa qualité de chargé de propagande électorale du candidat Félix Tshisekedi Tshilombo, s’en est pris violemment au candidat Moïse Katumbi Chapwe, en proférant des menaces ainsi que des accusations mensongères contre ce dernier.

Cette campagne haineuse de trop que l’ancien chef de guerre a fait à l’endroit du Chairman de Ensemble pour la République a indigné plus d’un congolais épris de paix et soucieux d’un bon déroulement des scrutins du 20 décembre 2023 et d’une période post-électorale apaisée.

« Je n’ai pas du tout reconnu le leader du MLC dans son intervention sur Top Congo. J’ai noté dans ses propos de la haine qu’il a vis-à-vis de Moïse Katumbi Chapwe, qui constitue, pour lui et son camp politique, une menace contre leur conservation du pouvoir pour le pouvoir. Pour vous en convaincre, il accuse le candidat Numero 3 d’avoir une ambition démesurée en voulant devenir Président de la République Démocratique du Congo. Comme si, selon lui, le fait de briguer la magistrature suprême constitue un crime ou un péché de lèse-majesté.Grosso modo, les élections du 20 décembre 2023 sont devenues une question de vie ou de mort, pour Bemba et son Autorité morale, Félix-Antoince Tshisekedi Tshilombo », a réagi un acteur politique, sur les réseaux sociaux.

Et pour ce même acteur politique, plutôt que de s’en prendre à Moïse Katumbi et de l’accuser de s’être enchéri à la faveur de son passage à la tête du Grand-Katanga, Jean-Pierre Bemba aurait bien fait de dire aux congolais ce que sont devenues ses propres entreprises et celles héritées de son défunt père.

  » Jean-Pierre Bemba est égoïste et avare, il a notamment cherché à s’accaparer tout l’héritage de son défunt père, au dépend de ses frères et sœurs. Il est également un mauvais gestionnaire et surtout un patron impitoyable, inhumain et prédateur des droits sociaux de ses employés.

Plutôt que de s’en prendre à Moïse Katumbi, qui se préoccupe de la vie sociale des travailleurs de ses entreprises ainsi que de ses compatriotes,  que JP.Bemba nous disebce que sont devenues leurs entreprises familiales héritées de leur défunt père et surtout le triste sort qu’il a réservé aux travailleurs de SCIBE, de COMCELl ainsi que ceux de CCTV et Canal Kin TV, qui sont traités comme des esclaves, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas payés et accumulent plusieurs années d’arriérés de salaire et qui n’ont droit ni aux soins médicaux ni à un quelconque avantage social », a-t-il indiqué.

Bien que n’ayant pas encore réagi à ces attaques personnelles de Jean-Pierre Bemba Gombo contre leur leader, certains dans l’entourage de Moïse Katumbi ont estimé que l’ancien chef rebelle, qui a fait la pluie et le beau temps en République Centrafricaine, est mal placé pour diaboliser celui qui n’a nullement trempé dans les crimes de sang.

« Nul n’ignore que Jean-Pierre Bemba a été accusé de canibalisme en Ituri et, en complicité avec l’officier munyamulenge, feu Général Moustapha mukwiza, il a commis des massacres en République Centrafricaine. Ce qui lui a valu un long séjour à la Cour Pénale Internationale.

Donc, c’est un monsieur qui est globalement méchant, cynique et menteur et qui est prêt à faire couler davantage le sang des congolais pour conserver à tout prix le pouvoir pour le pouvoir.

Et pour détourner l’attention de l’opinion,  il prête ainsi des mauvaises intentions aux autres.

En plus, lorsqu’il accuse Moïse Katumbi de vouloir orchestrer une tricherie electorale avec l’aide des russes, il ne dit pas comment pouvons-nous orchestrer cette tricherie avec le système informatique russe, pour entrer dans la base des données de la CENI, alors que c’est nous qui réclamons le décompte manuel des voix ?

Est-ce que les russes vont accéder dans le décompte manuel des voix ou comment ?

Nous croyons que c’est un monsieur qui est en perte de vitesse, qui est méchant et menteur. Il cherche à manipuler la population congolaise pour qu’elle ne sanctionne pas négativement, via les urnes, son autorité morale, Félix Tshisekedi, qui a mal géré le pays pendant les 5 dernières années », a dit un cadre d’Ensemble pour la République, sous l’anonymat.

En définitive, dans l’Etat-Major politique de Ensemble pour la République, on considère désormais Jean-Pierre Bemba comme étant un danger pour la République Démocratique du Congo et qui est prêt à mettre de nouveau le pays a feu et à sang pour se maintenir au pouvoir avec son chef de file.

« Il faut considérer qu’à travers ces déclarations sur Top Congo, monsieur Bemba est en train de  préparer tout simplement l’opinion à un coup d’État qui sera fait par lui et Tshisekedi, au lendemain des élections, dans la mesure où il dit que Katumbi ne peut jamais gagner les élections. Autrement dit : en cas de victoire électorale de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle, il empêchera, par tous les moyens, que ce dernier accède au pouvoir.

Et Jean-Pierre Bemba présuppose déjà qu’une éventuelle défaite de son chef de file, Félix Tshisekedi, ne peut être que le fait d’une tricherie, orchestrée avec la complicité des organisations nationales et internationales », a-t-il martelé.

Et abondant dans le même sens, un congolais de la diaspora estime que, en accusant Moïse Katumbi de préparer la fraude électorale, Jean-Pierre Bemba et son camp politique expriment leur peur du candidat numéro 3 et prédisent l’apocalypse pour qu’on élise Félix Tshisekedi par défaut.

« C’est  dommage  pour un Président en exercice de manquer d’arguments pour convaincre les citoyens à le choisir, plutôt que son principal challenger.

Et Félix Tshisekedi et ses alliés ont-ils une vision politique cohérente et une intégrité éprouvée pour séduire l’électorat ? La réponse est connue.

Quelle garantie nous offrent-ils qu’ils dirigeraient autrement le pays si on leur renouvelait le mandat ? », s’est-il interrogé, tout en demandant aux congolais de voter en âme et conscience et à ne pas se laisser influencer par ceux qui n’ont que des discours haineux et xénophobes, en lieu et place d’un bilan à défendre.

Albert Shimengu

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