GDD : clôture sa cérémonie dédiée aux filles et femmes

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Clôture le samedi dernier, de panels de formation sur des thématiques liées au conditionnement des filles et femmes de Guinée. Cette activité qui s’est déroulée durant deux jours, à la maison des jeunes de Kipé, a rassemblé une centaine des filles et femmes, ainsi que  quelques jeunes garçons, afin de discuter de la problématique de violences basées sur le genre et de l’éducation des filles et femmes. A l’issue de cette rencontre d’échange, les participants ayant bénéficié à ces sages conseils, se disent prêts à véhiculer ces messages venant de panélistes, à leurs amis.

Durant deux jours, 42 personnes dont 30 et 12 garçons ont reçu des sages conseils concernant plusieurs thématiques, notamment de l’éducation de la femme et tout le contour qui la cerne. Jeunes filles, comme garçons, disent avoir pris bonne note et ont apprécié l’initiative.

« J’ai beaucoup apprécié cette rencontre. Ces deux jours nous ont été édifiants du fait qu’ils nous ont parlé du comportement et  de l’éducation de la femme », a dit Youssouf Souaré, élève de la 9ème année du lycée Kipé.

Quant à M’Hawa Kébé, également élève de la même école, la rencontre était instructive et elle a retenu ceci : «  On a parlé de l’excision et un peu de l’éducation aussi, comment l’excision se fait et ses inconvénients ; le message que j’ai à l’endroit de mes copines et femmes ; c’est d’éviter d’exciser les filles ; car selon les informations reçues, cette pratique ne pas bonne pour la santé de la femme », a-t-elle conclu.

Fatoumata  Sanoh, Vice-présidente de l’ONG Guinée Débout pour son Développement GDD, est revenu sur les sages conseils octroyés aux jeunes filles et femmes, avant la clôture : « Je leur aie demandé de s’impliquer davantage dans leur formation ; parce que tout ne doit pas venir de l’Etat et des parents ; mais à leur niveau, elles doivent être conscientes que c’est elles, qui en sont responsables et doivent chercher à booster leur compétence aussi ; j’ai demandé spécialement aux jeunes filles d’apprendre à respecter leur corps. Qu’est-ce que je veux dire par là : Je veux dire qu’elles doivent plus accepter de monnayer leur corps contre des notes ; il ne faut plus qu’elles prêtent le flanc à ces professeurs indignes qui n’ont pas de déontologie et qui cherchent à dépraver nos enfants ; Qu’elles aient le courage de les dénoncer, car tout cela est révolu », a nargué l’écrivaine et formatrice.

Ces deux jours d’activité étaient initiés par l’ONG Guinée Débout pour Son Développement, GDD en prélude du 8 mars, journée mondialement dédiée à la femme par les Nations-Unies chaque année. 

BERETE O. Jack