Ministère de la Pêche et Élevage : Qui sabote l’opérationnalisation de l’ONPA, une structure mise en place par le Chef de l’État pour le social des congolais ?

0
42

Alors que le Chef de l’État a fait de la modernisation du secteur halieutique un pilier de sa vision sociale et économique, un triste constat s’impose : l’Office National de Pêche et d’Aquaculture (ONPA), pourtant créé depuis 2022, demeure paralysé.
Et cette paralysie n’a rien de fortuit. Tout pointe vers une manœuvre de déstabilisation orchestrée au sein même du ministère de tutelle.

Un sabotage silencieux, mais bien organisé

Créé par le Décret n°22/22 du 6 juin 2022 et placé sous la tutelle du Ministère de la Pêche et de l’Élevage, l’ONPA devait devenir l’instrument stratégique de la politique nationale de pêche et d’aquaculture.
Mais, depuis plus de trois ans, aucun moyen logistique ni financier n’a été octroyé pour son fonctionnement.
Pire encore, selon plusieurs sources internes, le Ministre de tutelle aurait volontairement bloqué l’exécution des instructions du Chef de l’État, freinant ainsi l’installation officielle du bureau de l’ONPA et la mise en œuvre de ses activités sur le terrain.

Les faits sont têtus : aucune dotation, aucun bureau, aucune subvention, alors même que le Président de la République avait donné des orientations claires à Kinkole-pêcheur le 7 mars 2021, dans le but d’assurer l’autosuffisance alimentaire et de réduire le chômage.

Quand la tutelle devient un obstacle

Plutôt que d’accompagner la vision présidentielle, le Ministre semble s’être érigé en mur d’obstruction, multipliant les retards administratifs et les tensions internes.
Le comportement dénoncé du Directeur Général Adjoint de l’ONPA, encouragé par la complaisance de la tutelle, illustre un climat de division savamment entretenu pour fragiliser la direction générale et retarder toute forme d’opérationnalisation.

Ce jeu dangereux, s’il se confirme, révèle une volonté politique de maintenir l’ONPA dans l’immobilisme, au détriment de millions de Congolais qui espèrent voir émerger une filière halieutique moderne, créatrice d’emplois et de richesse nationale.

Un affront à la vision du Chef de l’État

Ce blocage institutionnel est perçu par de nombreux observateurs comme un affront direct à la volonté du Chef de l’État, qui avait fait de l’ONPA un symbole de relance économique et sociale.
Le sabotage de ce projet présidentiel est d’autant plus grave qu’il prive la population congolaise d’un accès régulier à un poisson local et bon marché, tout en maintenant le pays dans une dépendance vis-à-vis des importations étrangères.

Comment comprendre qu’un ministère censé promouvoir la pêche moderne soit celui-là même qui empêche la structure nationale dédiée à cette mission d’exister ?

Des conséquences lourdes pour la population

Sur le terrain, les conséquences de cette inertie sont dramatiques.
Les pêcheurs artisanaux, livrés à eux-mêmes, continuent d’utiliser des moyens rudimentaires.
Les marchés congolais sont inondés de poissons importés, tandis que les jeunes et les femmes du secteur de la pêche perdent tout espoir d’accéder aux opportunités que devait offrir l’ONPA.

Chaque mois de retard est une trahison envers la population, mais surtout envers la vision présidentielle d’un Congo autosuffisant et souverain dans son alimentation.

Un appel à l’action du Chef de l’État

Il est urgent que le Chef de l’État prenne des mesures fermes pour mettre fin à cette situation.
Le sabotage de l’ONPA n’est pas seulement un échec administratif : c’est un acte de désobéissance institutionnelle qui mine la confiance entre les services de l’État et le peuple.
L’heure n’est plus aux rapports ni aux promesses : il faut restaurer l’autorité de l’État et protéger les instruments du développement national contre ceux qui, au sein même du pouvoir, les sabotent.

L’ONPA ne doit pas mourir avant d’être né.
Et si le Ministre de la Pêche et de l’Élevage en est la cause, alors la nation a le droit d’exiger des comptes.

JRM

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici