Après Alors s’assit sur un monde en ruines et Les lettres de Mpita, l’écrivain et homme politique congolais Gaylord Fortune Pouabou s’apprête à publier son troisième ouvrage, intitulé Le Bras de la Poubelle. Cette pièce de théâtre, déjà entourée d’intrigues et de curiosité, promet une plongée audacieuse dans les réalités sociales du Congo urbain, précisément celles de Pointe-Noire sa ville natale.

Résumé de l’œuvre :
Dans un marché de Pointe-Noire saturé d’odeurs, de mouches et d’indifférence, deux vendeurs se livrent à une joute verbale quotidienne : Prof, ancien enseignant ruiné devenu poissonnier, et Pasta, ex-pasteur reconverti en marchand de savons miracles. Leur complicité rugueuse, faite de sarcasmes et de survie, se déroule dans un décor où tout semble pourrir — les poissons, les rêves, les consciences.
Un matin, la découverte d’un bras humain dépassant d’une poubelle derrière leur étal fait chavirer leur routine. Crime ? fétiche ? châtiment divin ? Ce fait macabre déclenche une série d’événements absurdes : des policiers ivres, des taxes inventées, un ministre grotesque… À mesure que le marché sombre dans la cacophonie, l’auteur dévoile une société où la saleté n’est plus seulement physique, mais morale, sociale et politique.
Entre comédie grinçante et cri d’alarme citoyen, Le Bras de la Poubelle peint avec ironie et lucidité un pays qui s’habitue à l’inacceptable, jusqu’à en rire — ou à s’y noyer.









