Le Président National de l’Alliance pour le Changement, (A.Ch), a été Investi Président de la plate-forme politique, Coalition de la Gauche Congolaise, (CGC), dont la sortie officielle est intervenue le mercredi 18 juin 2025, dans la salle Showbuzz, à Kinshasa.

Dans son discours de discours de circonstance, Jean-Marc KABUND-A-KABUND a notamment expliqué la quintessence de la Coalition de la Gauche Congolaise en ces termes :
« Fort de ce diagnostic basé sur l’expérience dans notre pays, la CGC n’est pas une énième plate-forme politique dictée par des ambitions personnelles ou des calculs politiciens à court terme, venue s’ajouter aux centaines existantes. Non. Elle est plutôt l’expression de la rupture radicale avec les pratiques d’un passé qui nous a trop longtemps entravé.»
Tout en dépeignant l’histoire sombre de la République Démocratique du Congo (RDC), depuis son indépendance à ces jours, le désormais Président de la Coalition de la Gauche Congolaise, entend insuffler, via ladite plate-forme politique, un vent nouveau qui permettra à la jeunesse congolaise de rêver d’un Congo où l’on aspire à la dignité et à la prospérité dans toute sa généralité.
S’agissant du dialogue entre la RD Congo et le Rwanda, le Président de la (CGC) martèle que ces pourparlers de paix doivent déboucher sur la fin des hostilités et le retrait sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais.
« C’est pourquoi la Coalition de la Gauche Congolaise propose une approche de dialogue à double niveau, exigeant l’action résolue de la communauté internationale :
1. Le Dialogue entre Kinshasa et Kigali
L’accord issu de ce dialogue mettra fin à l’agression et recommandera le retrait des troupes
Rwandaises sur le territoire congolais.
Nous souhaitons que le Rwanda et la RDC soient amenés à trouver un terrain d’entente sous la pression et l’ingénierie diplomatique de toutes les Organisations internationales.
Tous les processus déjà engagés – de Doha aux approches de Luanda et de Nairobi, intégrés au processus de Lomé, en passant par le processus de Washington – doivent impérativement aboutir à deux objectifs non négociables : la cessation immédiate des hostilités et le retrait inconditionnel de l’armée rwandaise de notre sol. Ce retrait devra ensuite être rigoureusement surveillé et contrôlé par le Conseil de Sécurité de l’ONU, avec des mécanismes de vérification impartiaux et contraignants.

2. Le Dialogue global et inclusif entre congolais : Pour une Cohésion Nationale Durable
Tout en félicitant le Conseil de sécurité de son implication dans la résolution de la crise en RDC
à travers la résolution 2773, la Coalition de la Gauche Congolaise demande fermement au
Conseil de Sécurité de l’ONU, appuyé par l’Union Africaine, de prendre une résolution contraignante pour pousser le pouvoir de Kinshasa à convoquer sans tergiverser, un dialogue national inclusif, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies (notamment les
Chapitres VI) et des actes constitutifs de l’Union Africaine (tels que le Protocole relatif à la création du Conseil de Paix et de Sécurité), ces organisations ont le mandat et la responsabilité d’agir lorsque la paix et la sécurité internationale sont menacées.
Ces deux organisations internationales devront non seulement garantir la bonne tenue de ces pourparlers par la désignation de la médiation, mais aussi l’application sans faille de l’accord politique qui en résultera.
Un tel dialogue, conduit sous une médiation internationale crédible et neutre, serait le seul à garantir que les résolutions adoptées ne restent pas lettre morte, comme ce fut malheureusement le cas par le passé, notamment avec certaines résolutions de la Conférence Nationale Souveraine en 1992 et le dialogue de la CENCO en 2016.
Nous avons déjà constaté comment la mauvaise volonté politique et la collusion de certains
Congolais avec les ennemis de notre pays ont permis de violer impunément ces engagements, poussant certains à prendre les armes.
La Rupture que la Coalition de la Gauche Congolaise propose, c’est aussi refuser catégoriquement les dialogues avec des arrière-pensées, refuser les agendas cachés. C’est la rupture avec toute forme de manipulation, interne ou externe.
Cet appel est non seulement pressant, mais vital.
La CGC lance donc cet appel solennel à la communauté internationale à se montrer à la hauteur de ses responsabilités face à cette tragédie, qui marque l’histoire de notre monde.

A ce sujet, la Coalition de la Gauche Congolaise s’oppose à toute idée de diviser les congolais en deux camps. Autant nous nous opposons à ceux de nos compatriotes qui ont pris les armes contre leur pays, tant nous condamnons la mauvaise gouvernance, le détournement des deniers publics, l’instrumentalisation de la justice, les arrestations arbitraires, l’acharnement politique contre tous ceux qui ne partagent pas la même vision politique que les dirigeants actuels, à savoir : le mensonge, le tribalisme, la manipulation, les violations massives des droits de l’homme, par le pouvoir de Kinshasa. »
Il faut noter que, dans son discours, le Président de la CGC a passé au peigne fin plusieurs préoccupations touchant à la vie sociopolitique en RD Congo.
La rédaction