RDC : Christian Mwando Nsimba recadre sévèrement Christian Bosembe, accusé de gérer le CSAC comme un chef de la Gestapo

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Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSAC), Christian Bosembe, était face aux députés nationaux, le vendredi 06 juin 2025, pour présenter le rapport annuel d’activités, pour l’exercice 2024, de cette institution publique d’appui à la démocratie.

Un rapport qui a été jugé négativement par des nombreux élus du peuple, parmi lesquels l’honorable Christian Mwando Nsimba, qui a sévèrement recadré le numéro du CSAC. »Je pense que tout le monde ici a suivi tout sauf un rapport mais plutôt un discours militant d’un homme qui croit apprendre au peuple congolais et aux députés que nous sommes : quel est le bien, quel est le mal.Je voudrais rappeler ici au président du CSAC quel est le bien, quel est le mal », a dit le Président du Groupe parlementaire de l’opposition « Ensemble pour la République », qui a rappelé à Christian Bosembe sa véritable mission à la tête du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la Communication.

« Je voudrais rappeler ici quelle est sa mission, selon l’article 8 de la loi que nous avons mise à sa disposition :1- Garantir la liberté de la presse, de l’information et de tout autre moyen de communication ;2- Assurer la protection de la presse ;3- Veuillez à la déontologie en matière d’information, et 4- Veuillez à l’accès équitable des partis politiques, des associations et de toute autre personne aux moyens officiels d’information et de communication », a-t-il rappelé.Sans langue de bois et d’un ton ferme, l’honorable Christian Mwando a accusé Christian Bosembe qui agit à la tête du CSAC comme un responsable de la Gestapo, la Police politique de l’Allemagne nazie, en imposant la pensée unique à la presse et à population congolaise.

« Ce Président, qui se prend pour le responsable de la Gestapo en République Démocratique du Congo, se croit dans le droit de suspendre le droit de la population. Nous considérons que notre peuple est assez mûr et notre presse, qu’il doit contrôler, est assez mature pour garantir la liberté d’expression », a martelé ce notable du Grand-Katanga.Christian Mwando Nsimba Kabulo a bouclé son intervention en interpellant le président du CSAC qui, selon lui, se comporte en potentat et en tyran devant ses collègues hauts conseillers, qui ont été investis par l’Assemblée nationale, au même titre que lui.

XGR

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