Page noire: Les derniers hommages du Révérend François Ndala Pado à sa très chère épouse Florence Yanzokode Ndala, décédée à Kinshasa le 08 mars 2025

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Il a plu au Seigneur de rappeler à lui sa fervente servante, maman Florence Yanzokode Ndala, qui a tiré sa révérence, le 08 mars 2025, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Épouse du Pasteur François Ndala Pado, Président communautaire et Représentant légal de la Communauté Évangélique de la Réforme au Congo et au Monde (CERCM), la défunte a eu droit aux derniers hommages lui rendus, le vendredi 14 mars 2025, en la salle Veronica, dans la commune de Selembao, devant les membres de famille, les fidèles de l’église ainsi que des amis et connaissances. Cela après la levée du corps, intervenue plus tôt, de la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa où le professeur Mgr Mpereboy Mpere Seblon, qui avait béni leur mariage le 24 janvier 2001, a procédé au retrait de l’alliance que portait le veuf.

Et une prière pour les enfants a été dite séance tenante par le parrain du mariage, Mosi Nzimba Sadate.

En marge de ses obsèques, le Pasteur François Ndala Pado a tenu, malgré la douleur d’avoir perdu un être cher, à faire un témoignage sur sa très chère épouse, Florence Yanzokode Ndala, qui selon lui, dort pour l’éternité auprès de son père céleste qu’elle a servi avec dévouement, pendant son séjour sur terre.

« Mon épouse dort. Elle est en train de dormir. Pourquoi mon épouse me dit : ‘Pasteur, tu as peur ? Aujourd’hui, le verset là me dit : ‘que votre cœur ne se trouble point’, c’est-à-dire que ‘n’ayez pas peur !’ Florence dort. Pendant ces moment-là, mon épouse allait dormir à l’église pour avoir avoir la protection du Seigneur.

Pendant ces derniers instants, mon épouse m’a demandé : Pasteur, tu as peur ? Et moi, je lui réponds : mais, toi, tu me fais peur !

En ouvrant son cercueil, je me rappelle de cette phrase et je dis que mon épouse dort. Les médecins avaient dit qu’elle ne pouvait pas procréer sans qu’elle ne soit soignée par les médicaments mais elle m’a donné des magnifiques enfants, sans traitement. Dieu était capable de détruire cette maladie mais lorsqu’il a permis qu’elle ne soit plus de ce monde, je ne peux que me réjouir. Je dis merci à Dieu, parce que mon épouse, qui était mon secret, qui était mon intimité, cette dame que j’ai prise à 19 ans, ma conseillère. Maman Florence, je m’incline devant la décision souveraine du Seigneur. Vous avez combattu le bon combat, reposes en paix ! », a-t-il dit, avant de poursuivre son témoignage en ces termes.

« En 1990, nous nous sommes unis avec elle en lien coutumier et civil, 10 ans après, nous avons fait le mariage religieux en date du 24 janvier 2001, ici à Kinshasa. Depuis que nous sommes unis avec elle, ce que je retiens d’elle est qu’elle est une bonne maman, une femme sage, une femme conseillère, une femme qui n’a pas de problèmes avec moi ni avec les tiers, une femme qui se donne à sa famille, à son église, une femme enseignante, une femme de projets, une femme entrepreneure,  parce qu’elle avait beaucoup de firmes par-ci par-là pour aider sa famille, une femme que nous avons nommée Première ministre de notre famille, une femme qui gardait la caisse sociale où elle travaillait à  l’institut Ango-Ango ; une femme auprès de qui tout le monde aimait garder son argent.

C’était vraiment une femme, une maman, une épouse qui connaissait mieux son Dieu et savait le servir, une femme qui servait son Dieu non pas seulement en paroles mais par les actes.

Vraiment, c’était pour moi une compagne, c’était pour moi ce que les latins appellent Alter-ego, « l’autre moitié du Révérend Ndala.        

Je pouvais faire 8 mois, 7 mois dans l’évangélisation et c’est elle qui pilotait la famille et tout à mon absence. On s’est séparé avec elle, en cette date du 8 mars 2025, sur sa courte phrase : « Pasteur, tu as peur, Pasteur, tu as peur ? »

 Voilà c’est sur cette note-là qu’elle se sépare de moi et elle est partie, quand je vais développer cette phrase là « pasteur tu as peur », elle voudrait me dire : ‘j’ai terminé ma course, je suis vers le salut, je suis vers la félicité, je suis vers l’éternité’.

Je me sépare d’elle malgré moi, parce que c’est la décision suprême de notre Seigneur Jésus-Christ que je sers jusqu’aujourd’hui. Et je m’incline devant cette décision, si Dieu me l’avait demandé je ne pouvais pas mais comme Dieu est souverain, il a fait ce qu’il devrait faire, nous ne pouvons que nous incliner devant cette mort en disant à notre épouse Maman Yanzokode Ndala Florence, reposes toi en paix, comme dit 2Timothée 4: 7-8, tu as combattu le bon combat que tu te reposes en paix, en éternité. 

Que Dieu nous bénisse, nous qui sommes restés en famille et partout dans l’église!, a conclu le désormais veuf, Pasteur François Ndala Pado.

Qui était Maman Florence Yanzokode Ndala ?

Née à Kinshasa, le 12 décembre 1971, maman Florence Yanzokode Ndala était originaire de la localité de Ngazamba, secteur de Yakoma, territoire du même nom, dans la province du Nord-Ubangi.

Diplôme d’État à l’Institut Batalimo de Zongo en sciences commerciales et administratives, elle était également détentrice d’une licence en sciences Commerciales et Administratives de l’Université Pédagogique Nationale (UPN)

Sur le plan professionnel, maman Florence Yanzokode Ndala a d’abord oeuvré comme Exploitante à la Sous-divisition de l’EPST/Limete en 2001, avant de travailler comme

Agent administratif à l’Institut Ango-Ango CBCO/Bandal, de 2018 jusqu’à sa mort.

La défunte était également Trésorière de la Caisse sociale de l’institut Ango Ango.

En dehors de sa carrière professionnelle dans le domaine de l’éducation, l’illustre disparue a également œuvré comme Entrepreneure pendant de longues années.

Elle était entre autres Administratrice de Microfinance Emergence ; Propriétaire des petites firmes dans le secteur privé.

Épouse d’un grand serviteur de Dieu, maman Florence Yanzokode Ndala était également une servante de Dieu, convertie au christianisme depuis 1990.

Elle était Choriste, Conseillère de couples, fidèle et Presidente des mamans de l’ECC, 51ème CEUM/Kinshasa.

Très généreuse, maman Florence Yanzokode Ndala était une bienfaitrice des œuvres du Seigneur dans le monde, qui a notamment acheté une parcelle à Matadi pour l’église, fait des nombreux dons aux pasteurs, aux veuves et aux  orphelins.

Sur le plan familial, celle que son époux appelait affectueusement « la Première Ministre de la famille » a laissé 7 enfants et 5 petits fils, dont 4 licenciés, un gradué et deux autres qui sont en formation universitaire.

Et parmi ses fils, il y a un professeur  assistant à l’Université de Kinshasa, au Département Math-Info.

C’est désormais au Cimetière Kimberly que maman Florence Yanzokode Ndala  repose pour l’éternité, après avoir été au service de sa famille et des enfants de Dieu, tout au long de son séjour sur terre.

Dieu avait donné, Dieu a repris, Que ton nom soit glorifié !

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