Tribune : « les internationalistes disent que la guerre est tellement importante qu’il ne faille pas la laisser aux seuls militaires. » Par Carlos Bujitu Ngalula Communicateur de l’A.Ch

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En diplomatie, on n’affirme pas les choses, on relativise. Pour Henry Kissinger : << en temps de guerre le dialogue est une vertu. >> L’exemple le plus patent est celui de la deuxième guerre mondiale qui a fini par des négociations entre Roosevelt, Churchill ET Staline.

La position de Kinshasa à l’heure actuelle, ne peut être efficace que si,  elle est soutenue par l’équilibre des forces sur terrain.

Par ailleurs, l’ambiguïté dans la démarche diplomatique de Kinshasa a conduit les chefs d’État de la SADC à décréter le retrait de leurs troupes, une décision qui traduit l’isolement diplomatique et la pression exercé sur Kinshasa pour accepter le dialogue global et inclusif.

Avec le retrait des troupes de la SADC, Kinshasa serait-il en mesure de basculer les rapports de force en sa faveur étant donné que la guerre moderne est une guerre de coalitions ?

La résolution 27/73 évoquée par Kinshasa pour mettre fin aux hostilités, est une résolution non-contraignante dont l’application dépend des rapports de force des antagonistes!

 Cependant, l’initiative des négociations directes prise par le Président angolais Joao Lourenço, blanchit le Rwanda en faisant de ce conflit interétatique un problème congolo-congolais. Le refus des négociations précitées par Kinshasa prouve à suffisance, qu’il n’y aura pas d’issue diplomatique et politique à ce conflit qualifié d’agression.

À cet effet, Kinshasa doit s’assumer car la paix à un prix à payer, c’est à dire s’inscrire dans la logique du sang pour faire la guerre totale contre le Rwanda. La communauté internationale ne viendra que constater les dégâts car elle fait la sourde-oreille.

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