Le 25 décembre 2024, nous, tes enfants, t’avons amené tous tes petits-enfants pour passer avec maman et toi la fête de la nativité du Christ.
Tu étais tellement fier et content en même temps que tu es allé chercher quelques uns de tes amis du quartier pour qu’ils partagent ce moment de bonheur avec toi.
Après avoir partagé ensemble le repas de la Noël, tu as pris tous tes « koko », tu es allé te promener avec eux dans le quartier. La fine pluie qui tombait ce jour là ne t’a pas découragé, bien au contraire !
Et le soir avant de rentrer, tu as prié avec tes koko et as béni chacun d’eux, comme le montre cette vidéo. Puis tu as lâché cette phrase : après avoir vu ça, je suis tellement content que je peux mourir en paix.
Papa, savais-tu que tu partais 17 jours seulement après ?
Hier tu es allé avec mon épouse voir ton médecin. Au terme du rendez-vous, tu as refusé qu’elle te ramène à la maison. Tu as préféré rentrer seul, malgré son insistance…. Et ce matin, malgré que la veille tu n’avais pas bien dormi, tu as demandé à maman que vous alliez à la messe du matin. Tu as prié, communié puis tu es rentré seul à la maison. Tu étais bien portant papa ! Que s’est-il passé pour que cette crise intervenue quelques heures après t’emporte aussi vite ?
Que dire encore papa ?
Merci pour l’éducation que tu nous as donnée. Tu nous as appris les valeurs de la vie, les vraies ! Tu t’es sacrifié pour nous envoyer tous à l’école. Tu as perdu ton travail à la suite du pillage de 1993. Mais nous ne l’avons jamais ressenti au quotidien car tu as tout fait avec maman pour nous envoyer tous à l’école et pour que nous ne manquions de rien.
Papa, tu nous as montré la voie de l’église catholique, la voie de la prière que chacun de tes enfants suit jusqu’aujourd’hui.
Tu as prêché tellement de gens, gagné tellement d’âmes, aidé et partagé tellement à chaque fois que tu avais que nous ne pouvons que te dire merci !
Ta chère épouse, tes frères et sœurs, nous, tes enfants, tes petits-enfants, tes neveux et nièces, tes nombreux fils et filles spirituels, tes amis, l’église catholique que tu as servie jusqu’à ton dernier jour sur terre et le renouveau charismatique pleurent un papa, un mari exemplaire, le baobab de la famille que tu étais, un modèle de simplicité d’amour, d’humilité, de sagesse, de partage qui savait toujours se soucier des autres.
Jusqu’à ce 11 janvier 2025, j’étais loin de m’imaginer la douleur et le vide que l’on ressent quand on perd un parent, malgré que cela était arrivé à certains de mes proches.
Merci encore pour tout, papa Frederic !
Tes enfants rendront toujours honneur à ton nom, Kambundi, qu’ils portent.
Que l’éternel te reçoive auprès de lui, papa !