Intervention au Mali et au Burkina Faso: quel est l’avenir du Sahel?

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En près d’un mois, deux coups d’État ont fait bouger le continent africain. Au Niger, le 26 juillet, le général Abdourahamane Tiani a renversé le président Mohamed Bazoum, élu deux ans plutôt et au Gabon le 30 août où le règne était une dynastie avec Ali Bongo.

Ibrahim Traoré, président actuel du Burkina Faso et Assimi Goïta du Mali; arrivés au pouvoir après des coups d’État se mettent dans une position de contre-attaque de toutes sortes de tentatives et montrent leur solidarité fraternelle au pays récemment touché par un coup d’État, qui est le Niger ce qui est pour la France, une alliance baroque qui traduirait une folie estime le président français. À savoir que la prise du pouvoir des militaires à Bamako détériore fortement des relations du pays(Mali) avec la France qui est une ancienne puissance coloniale engagée militairement et politiquement au côté de l’armée malienne en 2013 mais celle-ci est repoussée vers la sortie en 2022, et la France de son côté fait cette révélation choquante: « si la France n’était pas intervenue dès 2013 au Sahel ,nous ne parlerions pas aujourd’hui du Mali , Burkina Faso ou Niger ,ces états n’existeraient plus ».

Toutefois le Mali prend position et tourne politiquement et militairement vers la Russie. Ce qui explique aujourd’hui l’alliance de ces trois pays pour se prendre en charge et sa souveraineté. Alors que pour le président français, Mohamed Bazoum reste un homme intègre, les trois puai restent inflexibles et retiennent prisonnier le président déchu depuis le 26 juillet qu’ils comptent poursuivre en justice pour la haute trahison. Qui se veulent pour le bien-être et le bon avancement de leurs différents pays, ils signent un Pacte de sécurité prévoyant de porter mutuellement secours en cas de rébellion ou agression extérieure. Ces trois pays n’en restent pas là et montrent leur détermination à vouloir se prendre à tout prix en charge en établissant une alliance défensive et sont contre toute sorte des conséquences désastreuses d’une intervention.

Le Mali comme le Burkina Faso marchent avec une même chaîne d’idées, pour eux la charte du Liptako -gourma, crée < l’alliance des états du Sahel>AES qui a pour vision une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle. Ce qui explique le fait que les pays soient engagés et veulent bien conjuguer les efforts militaires ainsi qu’économiques.  » Lutte contre le terrorisme  » et prendre son destin en main et d’assumer devant l’histoire la plénitude de sa souveraineté. Un dévouement pour cette alliance et une prise en charge autonome.

Hélène Ngonge